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habitat traditionnel
Traditions > Habitat traditionnel
Porte de la ferme du
Rif-Bruyant (1200 m.).
( © Copyright F. Perrin - 1998-2001 )
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Il faut
distinguer les cabanes des maisons. En effet les cabanes sont très
nombreuses en montagne, là où les bergers devaient amener
leurs bêtes paître les hautes prairies. Ces cabanes de pierre
servaient ainsi d'abris aux hommes de montagne qu'étaient les bergers,
les forestiers et les chasseurs. Ces bâtisses doivent être différenciées
des refuges construits plus récemment afin de satisfaire le
besoin des touristes et alpinistes qui veulent passer des nuits en montagne
afin de faire de longues randonnées alpines. Mais à présent,
laissons les habitats de haute montagne pour revenir à notre plateau
matheysin. |
Dans
le passé avec la mine, le plus souvent les matheysins avaient deux
professions, celle de mineur et celle de paysans. Ainsi la plupart vivait
dans des fermes où l'on trouve toutes sortes d'habitat typique
de la vie paysanne: granges, étables, écuries. Les écuries
sont très répandues en Matheysine, de nombreuses vieilles
bâtisses en avaient et faisaient partie intégrante de la
vie quotidienne. Quand aux granges, elles servaient à abriter
le foin ramassé en été. Une partie servait à
isoler les maisons, en effet le foin servait d'isolant, il était
déposé en couches de 30 cm dans le grenier des maisons.
Parfois le blé était également entreposé dans
les greniers afin de mieux le conserver.
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Une caractéristique
importante de l'habitat matheysin est l'Ecart. Ce mot désigne
la présence d'habitations isolées (souvent des fermes). Le
mot "Mas" a la même signification en matheysin, dans le
passé la Matheysine comptait d'inombrables écarts (plus que
dans d'autres régions) car l'eau ne posait pas de problème
étant donné son abondance. Mais les écarts ou les mas
se font plutôt rares aujourd'hui, la désertification étant
la principale cause de disparition des Mas. De nos jours, certains villages
matheysins s'agrandissent alors que d'autres disparaissent pour toujours.
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Une grange au milieu de champs. Près de Valbonnais.
( © Copyright F. Perrin 1998-2001 )
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C'est le
cas principalement de tous les villages isolés, loin de tout axe
de communication. Je pense au village de Lachal où il ne reste que
des ruines excepté la fontaine du village, qui elle coule encore,
seul signe de civilisation visible entre les ruines de pierres. Mais excepté
ces villages fantômes, une nouvelle population arrive en Matheysine
en provenance de l'agglomération Grenobloise venue ici chercher l'air
pur et la campagne loin du bruit de la ville.
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