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Une journée à la Mine
La salle des pendus | Lampisterie
| La descente | Les galeries
Le travail se répartissait entre trois postes de 8 heures avec embauche à
6 heures
14 heures
22 heures
Les postes 1 et 2 exploitaient la veine de charbon et le poste 3, de nuit s’occupait de l’entretien et pratiquait les tirs de mines.
Les équipes se composaient de 2 ou 3 personnes.
Arrivé sur le carreau de la mine, le mineur se rendait à la salle des pendus. |
La salle des pendus
La Mine Image.
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La salle des pendus est le vestiaire où les mineurs se changeaient et se lavaient.
Les mineurs accrochaient leurs habits sur un petit crochet qu’ils remontaient avec des chaînes . Les vêtements étaient ainsi suspendus près du plafond où ils pouvaient sécher.
Tous les soirs, quand les mineurs avaient fini de travailler, deux anciens mineurs (qui ne pouvaient plus descendre au fond) restaient laver les murs et le plancher avec des jets d’eau . |
Lampisterie
La Mine Image.
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A la lampisterie, le mineur prenait sa lampe, son casque, sa batterie et emportait une médaille comportant son numéro. Cela permettait de vérifier constamment quels étaient les ouvriers demeurés au fond.
Il se dirigeait alors vers la cage : ascenseur qui le menait au fond . Il prenait ensuite un petit train pour parcourir les galeries jusqu’ au chantier “ la taille “.
Voir page sur les lampes. |
La descente
Dans les premières exploitations, les mineurs descendaient au fond avec des systèmes d’échelles.
Au 18e siècle, ils s’accrochaient à un câble. C’était très
dangereux.
Dès 1760, “ les cuffats “ de grands tonneaux servaient pour les hommes et le
charbon.
Au début du siècle, les hommes descendaient dans des berlines.
Puis apparurent les cages d'ascenseur.
Ce n’est qu’au 19e siècle qu’apparurent les premières cages
guidées, les chevalements et les mollettes. |
Descente dans le puits.
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Les galeries
La Mine Image.
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Les galeries principales permettaient aux mineurs d’atteindre leurs quartiers d’extraction.
Les quartiers des Chuzins (-300 m) et des Eperons (-390 m) représentent un ensemble de galeries (plus de 6,5
km) creusées à un niveau donné pour accéder à la veine de
charbon.
Jusqu’au début du XXe siècle, la méthode de soutènement est le boisage. Le soutènement a pour but de protéger le mineur en soutenant le
toit. |
Il faut étayer les galeries par des “bois” .
On utilisait le pin sylvestre pour sa résistance à l’eau et à l’humidité.
On a remplacé les cadres de bois par des cintres métalliques.
Puis apparut un système automatisé avec des vérins hydrauliques.
Les galeries servent de routes pour conduire les hommes et les machines au front de taille du charbon et les en ramener.
Elles permettent aussi le passage des trains diesel ou des tapis roulant des convoyeurs qui amènent le charbon vers le puits.
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"La Vie du Mineur"
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